- En ce moment, et plus que jamais, je ne me sens pas à ma place. Je vis dans un monde de doutes, conscient que j’ai besoin de vivre tout simplement. Alors ma question est : comment trouver cette petite voie, celle qui nous mène au bonne-heure de l’instant présent? En ce moment la matière m’est hostile, mon corps me crie d’arrêter, d’évoluer. Mais tout semble plus facile à dire qu’à faire avec mon filtre de réalité actuel.
Merci pour tes questions c’est super je t’en remercie. En ce moment je ne me sens pas à ma place car une partie ce que je vois à l’
extérieur de moi ne convient pas. Et je peux même me sentir
victime de certains
événements ou
comportements. Ce sentiment est compréhensible quoique erroné ou
illusoire. Pour renter dans le détail nous allons nous lever un matin allumer notre ordi ou notre télé. Et voir un événement ou comportement et dire ou penser « c’est pas possible de se comporter comme cela comment être aussi stupide, pourquoi est-ce que cet événement se produit c’est pas juste trop de personnes souffres, mais ou va le monde, ce n’est pas moi ce ne m’appartient pas je pense différemment, etc, etc…. »
Rien ne se trouve à l’extérieur de moi
Je te dis autre chose, prends tout ce que tu vois à l’extérieur comme étant à toi est
uniquement à toi. Car l’extérieur n’existe pas c’est juste une question de perception individuelle. Il n’y a aucune honte à avoir. Nous sommes venu sur ce plan pour jouer le jeu de la séparation nous sommes à fond dans ce jeu et c’est normal. Rien n’existe ici sans son contraire c’est impossible. Donc pas de bien sans mal (même si c’est illusoire). Pas de bonheur sans malheur, pas de heureux sans malheureux, pas de chaud sans le froid, pas de gentil sans méchant, pas de blanc sans le noir, etc, etc…Donc quand dans la vie de tous les jours un événement ou un comportement ne me convient pas. Je le rejette et renie la moitié de mon être. Car ce que je vois à l’extérieur c’est moi. Donc le menteur et la belle personne que je croise dans la rue c’est moi autrement je ne pourrais pas le voir. Pour connaitre le mensonge il faut l’avoir expérimenté autrement je ne le verrais pas. Pareil pour les événements que je juge en bien ou mal. Mon voisin ne pense pas comme moi il n’a pas les mêmes critères que moi, et alors qui à raison ? Personne à raison ou tort cela dépend de la ou l’on se place. Il y a un proverbe qui dit veux-tu avoir raison ou être heureux.Heureusement que nous vivons dans un monde de doutes, imagines-toi si dans 10 ans nous savions exactement ce que nous faisions ou la ou nous nous trouvions. La vie serait bien ennuyeuse. Je suis le créateur de ma vie et je crée à chaque instant avec mes gestes mes paroles et mes pensées. Donc laisse tomber tes certitudes et vis ta vie à fond.Je prends tout ce qui arrive dans ce qui est censé être à l’extérieur comme étant à moi m’appartenant. Et je verrais comme la matière me sera moins hostile. Mon corps me dira un grand merci toutes les tensions et blocages ne seront qu’un lointain souvenir. Mon filtre de perception va voler en éclat tout sera plus clair.
- Bonjour Dieu, (C’est génial d’être une petite vague et de se connecter à son côté océanique, alors je me permets ceci :p). Ces mots traduisent parfaitement mes maux. Et je suis d’accord sur cette perspective illusoire, et sur des critères ou des filtres qui me sont propres.J’ai aussi cette perception de la réalité, sur mes pensées, et mes certitude. Le conditionnement est cependant très fort, et dès que je n’ai plus cette conscience, je reprends le je ou le jeu à fond…Après globalement, si le jeu est celui de la séparation ou de la dualité, alors oui j’en ai bien consciences, avec celle aussi que la souffrance en est un effet. As tu une astuce pour obtenir ce degrès de perception de la matière? Comment voir l’extérieur comme étant à soit? C’est un peu complexe, car un enseignement m’a proposé d’expérimenté la pensée comme n’étant pas ce que je suis, et donc de ne plus m’y identifier. Celà j’y arrive dans mes moments de conscience. Mais qu’en est il de percevoir dans ce cas l’extérieur comme m’appartenant? Je m’explique : – Je suis le contenant, et non pas le contenu, donc mes pensées ne sont pas ce que je suis, je suis plutôt ce qui perçois mes pensées. Ca je suis ok. -> La suite : ce qui est à l’extérieur m’appartient. Ca j’y crois volontiers partant du principe que : si je suis la vague dans l’océan, et que je joue à être la vague, je vais avoir du mal à me percevoir comme étant l’océan. Ne faut il pas un sérieux déclic? Certains évoquent même cette notion d’éveil accidentel qui permet de se percevoir en étant la vague dans l’océan. Ce n’est pas mon cas, alors comment encourager cette croyance? Merci l’échange, c’est à la fois ludique, et ça me permet de trouver des mots à mes ressentis actuels. Dans tous les cas ça contribue.Namaste!
Merci pour ton retour, c’est normal de reprendre le jeu à fond tu es incarné pour vivre cette expérience. Accorde toi juste un instant durant la journée ou la semaine pour retrouver ton être spirituel. Cela ne sert pas de vouloir être connecté à ton être spirituel en permanence et c’est contre productif. Vis dans la matière fais tes expériences et apprend à te connaitre.
Le jeu est celui de la séparation dans la dualité
Je suis venu expérimenter sur ce plan la peur et l’amour car de là ou je viens tout est
un ou
amour. Ensuite la souffrance n’est pas nécessaire. La souffrance est uniquement là quand je rejette une partie de mon être comme expliqué au début de l’entretien. Si j’accepte les émotions dites (négatives ou positives et qui sont illusoires) que je peux rencontrer tous les jours comme étant à moi ces émotions disparaissent d’elles mêmes. Si je les refuses elles se représenteront à moi jusqu’a que je les acceptent comme étant à moi. C’est ceci qui crée de la souffrance mais la souffrance n’est pas nécessaire. J’accepte tout ce qui arrive dans mon champ de conscience comme m’appartenant. Ensuite ces émotions disparaitront et de nouvelles émotions me seront proposées.Mon système de pensée n’est pas encore assimilé,
tout ce que je pense j’en fais l’expérience. Donc
je suis mes pensées et en plus d’être mes pensées je suis tout ce que je vois et que je ressens tous les jours comme ne m’appartenant pas. Mes pensées sont mon conscient ce qui représente environ 3% de ce que je suis. Et tout ce que je vois à l’extérieur de moi est mon inconscient. Donc accepte
tous les événements ou comportements extérieur comme étant à toi et uniquement à toi et tu agrandiras ton spectre de conscience. Relis l’exemple du menteur expliqué précédemment.Si je suis la vague dans l’océan et c’est ce que je suis, je fais partie de l’océan donc je suis l’océan, sans ma vague l’océan ne serait pas ce qu’il est.